« J’ai mieux aimé les tableaux que la vie »

Jean Planque

Pierre-Auguste Renoir

(1841 – 1919)

 

A 18 ans, étudiant à Lausanne, Jean Planque ose enfin entrer dans une galerie d’art :
« […] un jour, enhardi, j’ouvris la porte de la galerie Vallotton, au Grand-Chêne – car je regardais les tableaux chaque fois que je passais devant la boutique – demandant le prix d’un tableau assez grand, tout en largeur, des roses si belles, et combien désirables, combien j’avais envie de vivre en compagnie de ce tableau. 3600 francs me fut-il répondu. Il s’agissait d’un tableau de Renoir et c’est bien certainement la première fois que j’entendais prononcer ce nom. » Jean Planque, Journal, août 1973. Vingt ans plus tard, il achète plusieurs œuvres de Renoir pour le compte de la galerie Tanner de Zürich et s’offre grâce à sa commission cette sanguine intitulée « Jeune femme au béret ». Planque apprécie dans l’art de Renoir cet élan vers la vie, la bonne et belle vie, faite de fleurs, de femmes en chair, de lumière. D’autre part, Renoir lui apparaît comme un maillon essentiel entre la peinture ancienne et celle qui se fait au présent.

Jeune femme au béret, vers 1893

 

Sanguine

58,5 x 43,6 cm